Une volière. Qui rappelle une volière à oiseaux, ou une cage à fauves. Sur cette structure, lumières, système son, caméras et vidéo-projecteur. Au centre : un drone « intelligent » et une jeune comédienne-danseuse. Elle est chercheuse et le robot est son objet de thèse. Cette machine, c’est son travail et c’est sa vie, c’est elle qui la connaît le mieux, elle est la source de ses joies et de ses découragements. Le drone capte des données du monde qui l’entoure, qui sont traduites poétiquement et projetées sur une des faces de la volière. Cette nuit, la jeune fille est revenue voir la machine. Elle entre doucement dans la volière. Commence alors un ballet intime et ambigu entre la créatrice et sa créature. Les spectateurs sont là, autour, tout proches, eux-mêmes embarqués dans cette intimité, voyeurs et vus.
Mêlant théâtre, danse, musique, vidéo et robotique, le projet SonIA est d’explorer, par la poésie et l’onirisme, les rapports réciproques de l’humain à la machine « intelligente », de questionner par le sensible et l’émotion, les enjeux, majeurs aujourd’hui, de l’intelligence artificielle.
Avec le soutien du Défi clé "Robotique centrée sur l’humain".
Codiffusion et Coproduction : L’Usine, Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille / Toulouse Métropole), Le Quai des Savoirs – Toulouse Métropole.
Conception et mise en scène : Marie Vauzelle
Jeu : Maija Nousianinen
Musique : Léopold Pélagie
Création vidéo et drone, régie générale : Camille Sanchez
Adminsitration de production : Sophie Blanc
Avec la participation des cheurcheur.ses de l’ENAC et du LAAS-CNRS de Toulouse