Recherche Colloque

Symposium international : Radiographie de l'antifranquisme en Espagne et en France

Mis à jour le 15/07/2025
Mardi
25
Novembre
Mercredi
26
Novembre
Campus Albi
Sur inscription
Chapeau
Partis, syndicats et mouvements sociaux (1939-1977).
Éditeur

Cinquante ans après la mort du dictateur Francisco Franco, les Universités d’Alicante, Champollion (campus d’Albi), Autonome de Barcelone, Carlos III de Madrid, UNED, et la Fondation Francisco Largo Caballero organisent un symposium international qui se tiendra les 20 et 21 novembre à Alicante, puis à Albi les 26 et 27 novembre. Pendant quatre jours, dix-sept spécialistes se pencheront sur les mouvements politiques, syndicaux, sociaux et culturels qui ont œuvré pour une Espagne démocratique et pleinement intégrée à l’Europe occidentale. Ils s’intéresseront à la fois aux dynamiques présentes en Espagne et en France, où résidaient une grande partie des exilés de la guerre civile, ainsi que les formations politiques et syndicales opposées à la dictature.

Nous avons pensé qu’un demi-siècle après la disparition du dictateur, le moment est venu de se remémorer et d’analyser le long chemin parcouru par ces hommes et ces femmes. Malgré la répression politique, sociale, économique et culturelle, l’opposition démocratique n’a jamais cessé le combat. Ce fut une lutte menée des deux côtés des Pyrénées et qui accompagna les changements qui se faisaient jour aussi bien en Espagne qu’en France. Notre recherche rappellera et examinera le parcours des organisations et des mouvements qui formèrent l’antifranquisme tout au long de la dictature franquiste entre 1939 et 1977. Lors des journées d’Alicante, nous étudierons les années qui vont de l’instauration de la dictature en 1939 jusqu’à 1956. Á partir de cette date, les caractéristiques de l’antifranquisme héritées de la Guerre civile disparurent pour faire place progressivement à un nouveau modèle de résistance qui se prolongea jusqu’en 1977. Des changements - objet de notre seconde partie à Albi -, qui se traduisirent également par de nouvelles relations entre l’intérieur et l’exil avec, notamment, l’apparition de mouvements sociaux qui rejoignirent le camp de l’antifranquisme.

Ces dernières décennies, un nombre considérable d’ouvrages est paru sur les différents partis, syndicats et sur les acteurs de cette Espagne démocratique qui lutta contre la dictature. Néanmoins, nous avons pensé que nous devions apporter un éclairage sur la relation entre l’antifranquisme de part et d’autre des Pyrénées, et plus particulièrement entre l’Espagne et la France.

Ainsi, notre symposium international a pour objectif d’établir un bilan et en même temps d’ouvrir de nouvelles perspectives sur l’ensemble de ces mouvements ayant accompagné l’Espagne clandestine qui, soutenue par l’Espagne exilée en France, posa les premières pierres de la nouvelle démocratie espagnole.
L’approche méthodologique proposée consistera à aborder l’opposition au régime franquiste à travers l’analyse des différentes familles politiques et syndicales, sans oublier les nouveaux mouvements sociaux nés pendant les années soixante. Nous avons donc structuré les quatre journées autour des deux périodes évoquées précédemment et des pratiques développées par les différents groupes politiques et syndicaux aussi bien en France qu’en Espagne. Un éclairage tout particulier sera mis sur la relation intérieur-extérieur, ainsi que sur les permanences et les changements dans les discours et les pratiques mises en œuvre par l’antifranquisme. En ce sens, nous mettrons l’accent lors des journées albigeoises sur le nouveau mouvement ouvrier, les mouvements associatifs et culturels propres à l’opposition démocratique à la dictature franquiste.

Éditeur

Université d’Alicante, Institut National Universitaire Champollion-Université de Toulouse, GReDD-CEDID
(Université Autonome de Barcelone), Institut Politique et de Gouvernement (Université Carlos III de Madrid),
UNED, FRAMESPA (UT2J-CNRS), Secrétariat d’État à la Mémoire Démocratique (Gouvernement d’Espagne),
Fondation Francisco Largo Caballero.

Éditeur
  • Manuela Aroca Mohedano (Fondation Francisco Largo Caballero/Université Carlos III de Madrid)
  • Ángel Herrerín López (UNED - Madrid)
  • Carme Molinero (Université Autonome de Barcelone)
  • Mónica Moreno Seco (Université d’Alicante)
  • Bruno Vargas (Institut National Universitaire Jean-François Champollion – Université de Toulouse