Depuis la rentrée de septembre, les étudiants des deux promotions du Master « Villes et environnement urbain », Master en géographie et sociologie, ciblé sur les villes petites et moyennes, répondent à une commande d’atelier de la Préfecture du département via la Direction départementale des territoires (DDT). Il s’agit de trouver des alternatives au pavillon isolé sur sa grande parcelle et au lotissement pavillonnaire qui constituent aujourd’hui une grande part de la construction de logements dans le Tarn. Après un premier semestre consacré à un état des lieux de la production de logement, la seconde partie de l’étude consiste à repérer les solutions possibles pour loger sans artificialiser en économisant le foncier : habitats groupés, utilisation de dents creuses en ville etc.
Le séminaire mettra en débat ces questions grâce à la présence de deux intervenants :
-
Claire Fonticelli, est Maîtresse de conférences urbanisme et aménagement à l’Université d'Aix-Marseille. Issue d’une formation initiale en géographie puis en urbanisme, elle a réalisé une thèse en sciences du paysage portant sur l'impact des politiques de densification par le logement collectif dans le périurbain francilien. Dans ses recherches, elle s’intéresse principalement à l’habiter dans l’urbain diffus : elle a travaillé sur les éco-quartiers dans les espaces de faible densité et développe actuellement un projet de recherche sur les mobilisations citoyennes pour la défense des terres agricoles dans ces espaces.
-
Architecte et urbaniste, Simon Teyssou passe son enfance dans le Cantal puis fait ses études à Clermont-Ferrand et Aberdeen en Écosse. Diplômé en 2000, il emménage d’abord à Clermont-Ferrand puis retourne dans le Cantal et s’installe au Rouget, bourg de mille habitants. Fondé en 2001, l’Atelier du Rouget emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes réparties sur deux sites, au Rouget et à Clermont-Ferrand. La pratique de l’agence est fondée sur une pensée transcolaire et transdisciplinaire. Elle se préoccupe du sol, des ressources, du devenir des petites centralités, des enjeux de la marginalité territoriale, des usages, des modes constructifs et de l’économie pour réaliser et théoriser une architecture adaptée aux ruralités et aux situations périurbaines.