Recherche

Combiner exercices physiques et cognitifs pour ralentir le vieillissement

Mis à jour le 08/10/2025
Chapeau
Dans la lignée des travaux menés pour comprendre les effets du vieillissement sur le fonctionnement du système cognitif et sensori-moteur, l’unité de recherche SCOTE a obtenu un financement pour un nouveau projet de thèse, qui démarre cet automne.
Éditeur

La stimulation physique et cognitive a de multiples effets bénéfiques pour la santé des personnes âgées de plus de 60 ans, permettant de retarder les effets du vieillissement et de maintenir leur autonomie. Dans les maisons de retraite qui accueillent des personnes fragiles ou dépendantes, divers programmes d’entraînement sont ainsi proposés, tels que des séances de gymnastique, de la marche, des exercices de posture ou d’équilibre, ou encore des activités stimulantes intellectuellement comme des jeux pour travailler la mémoire ou l’attention.

Texte de la citation
On se rend compte que les programmes qui combinent activité physique et stimulation cognitive semblent plus prometteurs. La question, ensuite, est de savoir quels exercices proposer et comment les mettre en place 
Prénom et nom
Cédric Albinet
Fonction
Professeur de psychologie cognitive à l'INU Champollion
Éditeur
Elaborer et évaluer des programmes d’activité

Tel est l’objectif du travail de thèse que débute cette année Tatiana Laval au sein de l’unité de recherche SCOTE. Le projet consiste, à partir d’un tapis de stimulation motrice développé à l’Université de Liège et testé dans plusieurs maisons de retraite, d’ajouter des modules d’exercices de jeux cognitifs et d’étudier si cela fonctionne mieux pour des personnes âgées dépendantes. « Il s’agira dans une première phase de coconstruire, avec les professionnels impliqués et les bénéficiaires, le contenu du programme et d’évaluer sa faisabilité et son utilisabilité. Puis une seconde phase permettra d’étudier son efficacité, c’est-à-dire de voir s’il entraîne des améliorations sur l’autonomie des sujets », explique Cédric Albinet, qui dirige cette thèse. Ce projet d’une durée de 3 ans, financé par la Région Occitanie et l’INU Champollion, sera coconstruit et testé avec des établissements de soins du territoire comme le centre hospitalier d’Albi.