Le cinéma de la Scène Nationale et le musée Toulouse Lautrec vous proposent une soirée thématique autour du fantastique japonais.
19h00 - Musée Toulouse-Lautrec - Réservé aux étudiants
Départ à 17h / Devant le garage à « cyclo », à côté de la bibliothèque universitaire / Réservé aux étudiants / Inscription souhaitée en écrivant à com@univ-jfc.fr
[En préambule] Match d’impro : De et par l’association TECCA. C’est vous public qui proposez des thèmes sur des petits papiers. Ensuite, place à l’improvisation !
Pourquoi l’industrie laitière pousse-t-elle les agriculteurs à travailler plus, s'endetter plus, gagner moins, pour élever des bêtes qui mangent du maïs et du soja OGM acheminé sur des milliers de kilomètres, plutôt que de simplement les laisser brouter l'herbe ? Enquête sur l’industrie laitière, emblème de l’expansion mondiale d’une filière agroalimentaire devenue omniprésente.
On a déjà accueilli Casey lors de deux mémorables Complots sur le Campus, d’abord accompagnée du trio de rock Zone libre, puis en quatuor rap avec Asocial Club. Toujours aventurière et radicale, la meilleure plume du rap français, martiniquaise d’origine, revient cette fois en trio, pour une formule atypique et puissante, avec Célia Wa, flûtiste et chanteuse, et Sonny Troupé, percussionniste rompu aux rythmes du tambour Ka guadeloupéen.
Marc Prépus est un super-héros sale et douteux œuvrant pour un monde meilleur, un alchimiste des détritus sublimeur de jouets démodés. Ce musicien de surface vous présente son concert-spectacle déjanté, engagé, décalé et technique qui vous fera basculer avec irrévérence dans un monde d'amour, de gloire et de beauté, où le bouffon est roi. Caddy apocalyptique et super-héros douteux dans un concerto grosso pour objets désuets et jouets démodés, un hip-hop électroménager pour instruments du quotidien.
Il existe une chambre blanche. À l’intérieur de cette chambre, il y a Typhus et ses fantômes. À l’intérieur de Typhus, il y a un papillon qui ne demande qu’à sortir. Êtes-vous prêts à le voir s’envoler ? Ce sera une immersion burlesque et grinçante dans les arcanes de la folie, à la rencontre d’émotions brutes.
Al est déjà venu à Albi, pour un Complot sur le Campus, en bonne compagnie : entouré de Casey, Prodige, Vîrus et DJ Kozi, pour le concert d’Asocial Club. Cette fois-ci, c’est en solo qu’il se produit, pour défendre ses textes engagés qui explorent et décrivent sans concession le quotidien des jeunes des quartiers, leur enfermement dans la cité, la place des immigrés en France. Une plume et un flow matures et nature, où le bling bling et les faux-semblants n’ont pas leur place, et qui font d’Al une figure majeure du rap alternatif.
Seb el Zin, membre fondateur du groupe culte Anarchist Republic of Bzzz, propose en solo un son venu du futur, bien qu'évoquant la réminiscence d’un Orient ottoman, somptueux et sensuel comme la Byzance qui gît dans nos mémoires. Mais nous sommes bien au-delà d'une fusion électro-world de plus. Les accents cyber-punk et cold-électro de cette création tribale futuriste accomplissent le salutaire tour de grâce de faire émerger une identité sonore européenne moderne et fière de son apport oriental.
Avec sa silhouette à la Tati, la tendresse de Bourvil, l’absurde de Devos, le bafouillage de Pierre Repp, le ludisme de Pef, le prince des mots tordus Arsène Folazur nous expose sa philosophie sur les insomnies, le désir de voyage, la psychanalyse, la mort, l’idée de Dieu, l’enfance. Et sa langue fourche et s’entortille. Lapsus, contrepèteries, mots-valises, faux amis, les mots s’emballent, chahutent, se disloquent, s’envolent.