Multi-instrumentiste délicat, Johannes aime habiller l’intime de symphonies de poche. Quelque part entre Jay-Jay Johanson et Klaus Nomi, Johannes jongle avec les strates de voix et d’instruments (un violon, une guitare, un clavier) pour édifier son palais de verre. La douceur acoustique des cordes y côtoie les aspérités des machines. Le dénuement flirte avec l’orchestral, le fragile avec l’effervescent, l’aérien avec le tranchant. Une mise à nu sensible, sur le fil.