Lula Heldt déploie son univers épicé de métaphores et musicalisé de manière percussive avec Alfred le Cello, son violoncelle, qu’elle utilise comme une contrebasse. Debout. Elle explore sa voix de façon expérimentale en allant du lyrique au chant tzigane. On peut entendre des fragments de musiques du monde, des transes, des mélopées espagnoles, et de l’anglais à l’accent réinventé. Ses influences musicales sont très diverses, Nina Hagen et Iva Bittova l’ont inspirée à manier sa voix comme un instrument de musique, Barbara, Edith Piaf et Jacques Brel ont été ses piliers d’interprétation de textes. Aujourd’hui elle propose son répertoire « Bain de Lunes », une cartographie intime, féminine, où douceur et révolte sont associées et assumées. Expressive dans ses mimiques et vocalises, Lula Heldt reste mystérieuse par sa présence hypnotique, inspirant fragilité et puissance.