Programme :
- 9h
Accueil et Introduction
- 9h30 - 12h
Cerner et illustrer le climato-scepticisme / négationnisme autour de trois exemples : politiques gouvernementales et de programmes de partis dans le monde hispanique actuel (Gauche Mexique, droite Cône Sud Amérique latine, Extrême-droite Espagne).
- 14h - 15h30
Réflexion autour du concept de conscience environnementale ou écologique développée par les acteurs en charge de l’espace lagunaire vénitien du Moyen Âge à nos jours et de l’adaptation des villes de Paris et Bordeaux.
- 16h - 17h30
Pertinence de la notion de développement durable au regard des politiques (publiques et privées). Du Greenwashing à la destruction des législations de protection de l'environnement : est-il pertinent de parler de greenbacklash aujourd'hui ?
Aujourd’hui, la présence de climato-négationnistes au plus haut sommet des États, souvent soutenus par des mouvements et partis d’extrême-droite, est patente (Donald Trump, Javier Milei, Vladimir Poutine, pour n’en citer que quelques uns). Pour maints dirigeants politiques (plus ou moins) climato-sceptiques, la lutte contre le réchauffement climatique et contre la destruction de la bio-diversité est reléguée au second plan au nom d’un nécessaire développement économique, de la compétitivité des entreprises et de la sauvegarde des emplois.
Dans le monde économique, les climato-sceptiques et négationnistes se trouvent aussi en nombre au sein des banques et entreprises multinationales comme le montrent les investissements massifs et croissants réalisés dans des industries polluantes reposant sur l’énergie fossile. Dans tous les cas, les stratégies de "verdissement » des activités financières et industrielles et l’éco-techno-solutionnisme" défendu par certains experts et scientifique, semblent être l’unique réponse aux défis de l’anthropocène.
La journée d’Etudes "Ecologie(s) et politique. Penser les rapports de l’être humain à la nature" se propose de réfléchir aux enjeux soulevés par les défis écologiques que la planète doit aujourd’hui affronter.
- Dans un premier temps, la question écologique dans le monde hispanique sera abordée à partir des politiques menées ou préconisées par des partis et gouvernements de droite et de gauche : le climato-sepcticisme/négationnisme des droites et extrêmes-droites en Amérique latine, le gouvernement de gauche d’Andrés Manuel López Obrador et le programme du parti d’extrême-droite espagnol Vox.
- Dans un second temps, deux cas d’études (la gestion de l’espace lagunaire vénitien du Moyen Âge à nos jours et l’adaptation des villes de Paris et Bordeaux face à la crise environnementale actuelle) mettront en lumière le concept de conscience environnementale ou écologique des acteurs et l’importance de l’échelle locale/régionale dans la recherche de solutions concrètes pour enrayer la destruction des éco-systèmes.
- Enfin, trois spécialistes du greenwashing et du backlash écologique débattront des réticences des acteurs économiques et politiques pour s’engager dans une véritable transition écologique et interrogeront la pertinence de la notion de développement durable qui n’empêche pas (voire facilite ?) la réalisation de grands travaux d’infrastructure jugés inutiles par une très large partie de la communauté scientifique.